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Pour diffuser vos travaux en accès ouvert, vous pouvez opter pour l’auto-archivage en ligne de vos travaux (green open access), qu’ils soient ou non publiés en accès ouvert par ailleurs. À l’université de Poitiers, la plateforme d’auto-archivage institutionnelle est HAL.
Pour le chercheur, les avantages d’un dépôt dans HAL sont multiples, notamment :
– visibilité maximale de ses travaux : les publications en accès libre peuvent être lues par une communauté très large et les dépôts dans HAL sont très bien indexés dans les moteurs de recherche (Google Scholar notamment) ;
– archivage pérenne des fichiers déposés avec un accès maintenu sur le long terme, sans cession de droits d’auteur (contrairement aux fichiers déposés sur les réseaux sociaux académiques type Research Gate ou Academia) ;
– CV en ligne dynamique alimenté automatiquement au fur et à mesure de ses dépôts ;
– lutte contre le plagiat grâce à l’horodatage des dépôts ;
– extraction de listes de publications ordonnées, par laboratoire ou par chercheur (outil ExtrHAL).
HAL permet également de répondre à certaines exigences des financeurs, par exemple l’Agence nationale de la Recherche (ANR), et des tutelles, notamment l’université de Poitiers et le Centre national de la recherche scientifique (CNRS).
Comment déposer dans Hal ?
Qu’est-ce que Hal ?
Droit et propriété intellectuelle
Services proposés par le SCD
Il est possible de publier directement en accès libre dans des revues à comité de lecture. Ces revues se basent sur le modèle économique de l’open access gold : subventionnement en amont des frais de publication ou modèle auteur-payeur.
Le modèle auteur-payeur permet un accès libre au document pour le lecteur mais l’auteur ou son institution paye des frais appelés article processing charges (APC) pour financer la publication. Ce modèle, en plein développement, interroge sur les coûts réels des APC à acquitter.
Le modèle avec APC (article processing charges)
Les revues et éditeurs « prédateurs »
Les contrats « transformants »
La voie diamant est une variante de la voie dorée, gratuite à la fois pour les auteurs et pour les lecteurs. Dans ce modèle, les coûts de publication sont en effet supportés, en amont de la publication, par l’éditeur, l’institution, la société savante, l’organisme de recherche, l’association ou la fondation, l’établissement d’enseignement supérieur. C’est encore le cas de la majorité des revues recensées par le Directory of Open Access Journals (DOAJ).
C’est également le modèle adopté par l’Université de Poitiers pour les revues qu’elle édite sur sa plateforme.
