Les identifiants chercheurs

CC-BY-SA BU Lyon 1

Les nouveaux modes de diffusion de la production scientifique entrainent un besoin d’identification univoque des auteurs et des institutions auxquels ils sont rattachés afin d’optimiser le référencement des publications et d’accroitre leur visibilité.

Un identifiant chercheur est un code permanent, souvent numérique, qui identifie de façon univoque ce chercheur dans un environnement numérique donné et lève ainsi toute ambiguïté liée à une éventuelle homonymie ou à un changement de nom d’auteur au cours de sa carrière.

L’Université de Poitiers encourage plus particulièrement le développement de deux identifiants chercheurs :

  • l’IdHAL, identifiant chercheur sur l’archive ouverte HAL  qui vous permet notamment de regrouper vos publications et de vous créer un CV en ligne alimenté automatiquement par vos dépôts dans HAL ;
  • l’identifiant ORCID (Open Researcher and Contributor ID), qui présente l’avantage d’être interopérable avec plusieurs bases de données, sites d’éditeurs scientifiques et archives ouvertes, dont HAL.

Vous pouvez trouver plus d’informations sur les identifiants chercheurs sur le site du CIRAD ; l’Université d’Angers a produit et mis en ligne une vidéo didactique sur ORCID.

Vos bibliothécaires peuvent aussi répondre à vos questions et vous aider à créer votre IdHAL et votre identifiant ORCID.

Les réseaux sociaux scientifiques

Les deux réseaux sociaux académiques les plus connus sont Academia.edu et ResearchGate. Il s’agit dans les deux cas d’entreprises privée sur un modèle « for profit », et, si ils se distinguent des archives ouvertes par leurs fonctionnalités sociales, utiles pour s’inscrire dans un réseau, ils ne doivent pas être confondu avec ces dernières. Il peut-être intéressant d’y signaler (avec un lien vers HAL) ses productions académiques, mais les déposer n’offre pas le même niveau de service qu’une véritable archive ouverte : pas d’archivage pérenne, mauvaise citabilité des ressources (ni doi ni url pérenne), affiliations non vérifiées, aucune garantie de pérennité ni même d’un accès libre et gratuit à vos ressources.

Ces outils sont régulièrement critiqués :

– par les éditeurs :  parasitisme économique (nombreux procès pour infractions au droit d’auteur)

– par les bibliothécaires et chercheurs : accaparement de la recherche par des sociétés privées, doutes sur la protection des données personnelles, illusion d’ouverture et de pérennité des documents déposés , métriques fantaisistes

La feuille de route pour la science ouverte de l’Université de Poitiers rappelle que « l’Université de Poitiers appelle les membres de sa communauté scientifique à la vigilance au sujet des réseaux sociaux scientifiques (tels Research Gate ou Academia.edu). Contrairement à ce que leur nom de domaine peut laisser croire, ces sites n’ont aucune vocation académique et leur nature est purement commerciale. Ces réseaux doivent donc être utilisés avec parcimonie et discernement, et uniquement pour ce qu’ils sont, à savoir des outils de communication et non d’archivage. Le dépôt de textes intégraux sur ce type de réseau social n’est pas recommandé et ne remplace, en aucun cas, le dépôt dans le portail Hal, lequel constitue la seule plateforme d’archivage institutionnel de l’établissement. La citation des articles publiés doit également se faire en indiquant le lien vers le dépôt Hal.«