Repérer les revues et éditeurs prédateurs

Les revues dites « prédatrices » tentent d’exploiter à leur profit le modèle Gold Open Access « auteur-payeur  » : les auteurs, généralement sollicités par mail, sont invités à soumettre des articles, lesquels sont systématiquement acceptés moyennant des frais de publication (APC), quelle que soit la valeur scientifique des travaux soumis. Les « comités éditoriaux » de ces revues sont généralement composés de membres fictifs et/ou de chercheurs victimes de l’escroquerie ou bien inscrits sans leur consentement.

Pour vous prémunir des revues et éditeurs prédateurs, vous devez garder en tête un certain nombre d’éléments (liste non exhaustive) :

  • méfiez vous des sollicitations directes reçues par e-mail, au ton particulièrement élogieux et parfois dans un domaine de recherche qui n’est pas exactement le vôtre
  • soyez vigilant si les délais de publication annoncés sont très courts : cela peut témoigner d’une absence de processus éditorial scientifique
  • vérifiez la notoriété de la revue auprès de vos collègues
  • assurez vous que la revue dispose d’un site web fonctionnel sur lequel vous pouvez clairement identifier la maison d’édition, l’équipe éditoriale de la revue ainsi que des contacts (avec des adresses e-mail professionnelles)
  • etc.

Plusieurs outils peuvent vous aider à repérer les revues prédatrices en vous posant une série de questions, parmi lesquels :

Voir aussi

Fovet-Rabot, C. 2021. Éviter les revues et éditeurs prédateurs : définition et indices. Montpellier (FRA) : CIRAD, 6 p.
https://doi.org/10.18167/coopist/0036