Les APC (articles proceeding charges) sont des frais de publication demandés par les éditeurs pour financer la diffusion en open access des articles scientifiques. Ils sont pris en charge financièrement par l’auteur ou, le plus souvent, par son institution de rattachement ou son laboratoire. Le modèle économique est donc celui de l’« auteur-payeur ».

Deux types de revues scientifiques peuvent proposer le paiement d’APC :

  • Les revues intégralement en libre accès (type PloS, MDPI…) : les APC y sont souvent obligatoires.
  • Les revues hybrides qui présentent à la fois des articles accessibles sur abonnement et en libre accès. Dans ce type de revues, les APC sont optionnels, l’auteur ayant toujours la possibilité d’opter pour une publication traditionnelle sous abonnement payant.

Certains frais additionnels (frais pour figures en couleur ou pour pages supplémentaires) ne rentrent pas dans le champ des APC.

L’université de Poitiers demande à ses chercheuses et chercheurs d’éviter autant que possible de publier dans des revues « hybrides » et d’éviter absolument les revues dites « prédatrices », apparues avec la généralisation du modèle APC.

Ce modèle APC, en plein développement, pose la question de sa soutenabilité économique mais aussi, outre les dérives des modèles hybrides et prédateurs, sur les coûts réels des APC à acquitter, en moyenne 1615 € par article pour l’université de Poitiers en 2022.

Sur cette question, voir cette étude sur les coûts des APC pour la recherche française publié par le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation (MESRI) en janvier 2023.